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 A l'encre de ma plume...

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Aro Volturi

Aro Volturi


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Citation: La vie est une maladie mortelle

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MessageSujet: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... EmptyMer 20 Fév - 19:01

Bon voilà, c'est une histoire que j'ai créée pour un autre forum et que j'ai beaucoup utilisée depuis parce que j'en suis très fière, donc si vous désirez tuer le temps, vous n'aurez qu'à y jeter un coup d'oeil!^^

"Mon Père
Je ne pense pas que vous vous doutiez qu'un jour, je puisse vous envoyer pareille missive. A vrai dire, moi même ai du mal à y croire. Je pensais juste en finir avec vous, et voilà que j'essaye de justifier les événements qui suivront la lecture de ce papier.
Vous me connaissez. Il s'est passé il y a quelque temps une chose, qui, je l'espère, est encore gravée au fer rouge dans votre mémoire, tout comme elle est gravée dans mon cœur. Si je vous envoie ceci, c'est afin de vous expliquer l'horreur que l'homme d'honneur que vous êtes a eu la cruauté de provoquer. Pour cela, je ne compte pas remonter très loin. A vrai dire, seuls deux événements majeurs suffiront à vous damner. Le début, et la fin. Rien d'autre, le reste n'est que vain discours. Seuls le début, et la fin.
Tout a commencé un soir d'automne. J'étais chez moi, seul. Enfin seul... Mes parents n’étaient pas là dirons nous. Car il y avait quelqu'un d'autre. Vous la connaissez elle aussi n'est ce pas? Ca y'est la mémoire vous revient? Bien... je continue.
Elle dormait à cet instant là. Allongée sur le canapé, les yeux fermé, les mains jointes sur sa poitrine comme une sainte, elle laissait aller son esprit à des songes qui, je l'espérais à cet époque, étaient aussi sulfureux que les miens. J'étais assis à coté d'elle, je la regardais, un sourire amer étirant mes lèvres tandis que mes entrailles se consumaient d'un feu que je ne pouvais plus éteindre. Mon cœur battait la chamade pour cette fille que je n'avais pas le droit de toucher. Depuis combien de temps cela durait il? Un an, peut être deux... Je ne sais pas. Mon amour pour elle s'était modifié sans même que je ne m'en rende compte. Je conservais les yeux fixés sur ses lèvres, me mordant les miennes pour m'empêcher de commettre le pécher ultime. Mais je ne parvenais plus à me retenir. Combien de fois étais je resté là, à la contempler, passif et impuissant? Je n'en pouvais plus. Tout mon corps brûlait, mon cœur n'était plus que cendres et chaque respiration me devenait insupportable à l'idée de pouvoir enfin respirer en elle. Ne rougissez pas, mon père. Les pulsions humaines sont bien souvent plus forte que la raison. Elles furent, pour la première fois, plus forte que ma propre raison à cet instant précis.
N'y tenant plus, je me penchai vers elle et déposai sur sa bouche un baiser à la fois aérien et passionné. Je l'effleurais à peine, et pourtant, mes lèvres s'enflammèrent totalement. Elle ouvrit les yeux, stupéfaite, mais ne me repoussa pas. Me redressant légèrement, je pus distinguer dans son regard le même feu que celui qui me tuait un peu plus chaque jour. Il faisait nuit, nous étions seuls... J'allais pouvoir éteindre ce feu une bonne fois pour toute. Lui caressant la joue, je réitérai mon baiser, avec plus de conviction. Je l'embrassai plus longuement, plus passionnément, plus intensément. Ses mains finirent par me repousser timidement. Je souris avec tendresse. Ses mains disaient non tandis que tout le reste de son corps me hurlait oui. Je m'allongeai sur elle sans un mot, et sa bouche, trompeuse, murmura ce "non" tant redoutée, d'une petite voix timide et hésitante. Je l'embrassai encore, toujours avec plus d'intensité. Voilà deux ans que e me retenais, je ne pouvais plus empêcher mon corps de se libérer de son étau. Elle décala la tête et murmura à nouveau ce "non" que je détestais, alors que ses jambes s'entrelaçaient déjà autour des miennes. Je plongeai mon nez au fond de son coup et y déposai mille braises de mes lèvres, pendant que mes mains déboutonnaient les premières attaches de son chemisier.
Bientôt, ses refus devinrent des réclamation. Ses mains qui auparavant me repoussaient avec faiblesse s'agrippèrent à moi, l'une à ma chemise, l'autre derrière ma nuque. Je l'embrassai avec plus de passion encore, un bonheur inestimable me submergeant à l'idée qu'elle me rende enfin mes baisers.
Faisant sauter les dernières résistances de son haut et de son soutien gorge, je lui caressais la poitrine. Deux petits seins fermes et légers. Merveilleux. Ils n'avaient rien de sale, ni de provocant. Au contraire, jamais je n'eus telle pureté entre les mains. Et pendant que je savourais ce contact avec un vice qui n'atteignait pas mon aimée, mes yeux contemplais avec amour le seul visage qui eut jamais trouvé grâce à mes yeux. Elle était parfaite mon père. Ses yeux bleus comme l'océan dans lesquels je me noyais à chaque regard, ses cheveux ondulés et bruns tels ceux d'une sirène, sa bouche pale et fraîche, la pureté et la gentillesse qui s dégageaient d'elle. C'était un ange, rien de plus.
Je me penchai à nouveau vers elle et embrassai son épaule, puis je descendais le long de son buste. J'embrassai chaque parcelle de son être. Oui mon père, chaque. D'ailleurs, arrivé devant son intimité la plus profonde, mes baisers se firent bien plus insistants encore, et un feu gigantesque explosa au sein de nos deux corps enlacés, tandis que je l'entendais pousser un gémissement de plaisir honteux et coupable.
Durant tout ce temps, elle ne toucha pas à ma virilité. Ses doigts l'effleurèrent timidement, mais elle ne s'en saisit pas. Je ne lui en voulais pas. D'abord parce qu'elle n'avait nul besoin de me prouver son amour, ensuite parce que, contrairement à moi, c'était son premier contact avec un homme. Ses gestes étaient hésitants, mais je savais lui faire comprendre tout le plaisir que je ressentais à guider chacun de ses pas.
Arrivés au moment fatidique, je me relevai vers elle et plongeai mon regard dans le sien, avant de lui demander si elle était sure d'elle. Après ça, il serait difficile de revenir en arrière. Elle me répondit oui tandis que mes lèvres enflammaient à nouveau son coup. Je répétai ma question. Je voulais être sur. Sur de ne pas l'anéantir. Mes lèvres glissèrent sur son visage et j'en embrassai chaque trait, chaque pli, avant de m’arrêter finalement au coin de ses lèvres, attendant la réponse.
Oui.
Je souris, explosant de bonheur, et plaquai mes lèvres sur les siennes pour l'embrasser avec passion tandis que je plongeai en elle pour la toute première fois
La cérémonie s'acheva tard, bien plus tard que je ne l'imaginais. Après ce sacrilège, et je dois m'en excuser devant Notre Seigneur, je ne me sentais étrangement pas coupable. J'étais serein, en paix. Elle reposait dans mes bras, le dos tourné, les yeux rivés vers les lumières du village, un sourire aussi serein que le mien peignant les traits de son visage d'ange. Nous n'avions pas le droit, nous le savions. Mais, mon père, ce que nous avions fait dépassait de loin toutes les louanges ou les cultes que l'on puisse vouer à un Dieu. Il n'y avait rien de "sale", comme le disent tous les prêcheurs de votre race, mais il se dégageait au contraire de cette union une sacralité et une blancheur immaculée dont vous n'oseriez même pas rêver, même dans vos rêves les plus fous. L'amour que je vouais à cette jeune fille n'avait aucune comparaison avec celui que vous tentez vainement d'attribuer à une divinité abstraite et, j'en suis persuadé à présent, inexistante. Mais ce n'est pas le propos.
Vous ne connaissez que trop bien l'évènement qui marqua la fin de mon existence, pour en avoir été l'un des principaux acteurs. Il se produisit un an, jour pour jour, après la première cérémonie dont nous avions pu jouir tous les deux. J'ignore si cela est une farce que le Seigneur a voulut me faire, la seule chose dont je suis persuadé est que ce n'est pas du à une ironie quelconque de la part de mon aimée. Elle n'avait plus à l'époque qu'une vague notion du temps ou de l'espace tant elle était rongée de l'intérieur. Tout le harcèlement que vous et vos congénères aviez proféré à son égard l'avait plongé dans un monde de noirceur et de culpabilité, dont elle ne parvenait pas à se relever. Je ne le savais pas. Et j'étais loin de me douter que ce jour marquerai la fin de son existence.
Il était tard. Je marchais dans la rue, à la recherche d'un quelconque réconfort pour mon cœur brisé. Je savais que j'avais causé une déchirure profonde en elle, et le remord qui guidait mes pas était insoutenable. Je cherchais, désespérément, un remède à notre peine. Une solution. Je n'en trouvais bien sur aucune. C'est alors que je surpris une conversation entre deux femmes. Elles semblaient affolées, et ne cessaient de répéter qu'une jeune fille s'apprêtait à sauter du toit de l'église. Je me mis à courir, comme l'aurait fait n'importe qui j'imagine. Cependant, à la différence des autres, quelque chose s'était déjà brisé en moi en entendant la nouvelle. peut être savais je qu'il était trop tard. Peut être ce pessimisme contribua t'il à la mort de mon aimée. Cette question me hantera le reste de ma misérable existence.
Lorsque j'arrivai sur les lieux, je distinguai une tache blanche et rouge en haut du toit. Je montai les escaliers à tout vitesse, mon esprit nageant dans un brouillard de peur et de souffrance. Arrivé en haut, je la vis. Elle me faisait face, dos au vide. Ses yeux, si beaux et enivrants, elle se les étaient crevés, remplaçant ses iris qui m'avaient si longtemps libérés de mes doutes par deux trous béants et infâmes. Mais en plus de ça, elle s'était infligée une mutilation vaginale, couvrant ses jambes d'un flot de sang, et chaque geste, si infime soit il, semblait déclencher en elle une douleur insoutenable.
Anéanti, je murmurai son nom. Je crois encore entendre sa petite voix brisée de fatigue me répondre dans un gémissement douloureux "C'est toi Edward". Soulagé, je m'approchai, lui assurant que c'était bel et bien moi. Le sourire qui s'afficha sur ses lèvres m'apparut incompréhensible. Il était serein, en paix, égal à celui qui avait illuminé son visage après notre première nuit.
"Pardon Edward... Je ne peux plus"
Elle se jeta dans le vide avant même que j'ai pu faire un geste pour la retenir. Des hurlements me parvinrent depuis la rue, mais ce ne fut rien en comparaison de la plainte déchirante que je poussai à cet instant précis. Je hurlai si fort que ma gorge se brisa, me condamnant vite au silence. Un silence vide et terne. Sans elle... Et derrière cette envie de la rejoindre qui naquit, irréfutable, en moi, je sentis la rage bouillonner et me prendre au tripes. Une rage tournée contre ceux qui avaient osé causer notre perte à tous les deux. Contre vous mon père, qui n'avez cessé de lui répéter qu'elle état l'envoyée du diable. Une rage qui ne s'atténuerait pas avant que je ne rétablisse l'équilibre que vous avez bouleversé...
Aujourd'hui, alors que je suis assis là devant ma feuille, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi. Pourquoi ne m'a t'elle pas invité à la rejoindre? Elle voulait me quitter tout comme elle voulait quitter ce monde. je faisais partie des personnes qu'elle ne voulait plus voir. Cette idée me broie un peu plus chaque jour, et la seule consolation que je peux encore trouver, c'est de savoir que moi aussi, je vais enfin me débarrasser des personnes qui me sont insupportables... Je laisserai à Saint Pierre le soin de juger de votre crime mieux que ne le saurait le faire "la justice" de votre foutue société. Je le laisserai constater par lui même quel ange vous avez rayé de cette terre.
Oui, ma sœur était un ange."
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Josh Stanford

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Citation: Aimer c'est être masochiste

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MessageSujet: Re: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... EmptyMer 20 Fév - 20:09

J'espère que tu n'es pas contre les commentaires ^^

En fait, j'ai commencé par lire la dernière phrase (super logique je sais), et ça m'a fait marrer parce que je me suis dit "ma soeur à moi, c'est pas un ange" (elle est mieux que ça ^^). Du coup ça m'a intriguée et j'ai lu toute l'histoire. C'est... spécial. Prenant, un bon style... Bon, bien sûr c'est légèrement gore sur les bords mais j'ai bien aimé, même si l'idée en elle-même dérange un peu. En tout cas, félicitations, c'est une bonne histoire.
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Aro Volturi

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MessageSujet: Re: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... EmptyVen 22 Fév - 12:39

J'aprécie les critiques de toute sorte, bonne ou mauvaise!^^ Et je conçois tout à fait que cette histoire puisse paraître un peu choquante, mais je l'avais créée pour un forum loin du politiquement correct! Enfin bon, moi j'adore ce genre d'intensité sanguinaire et rien ne me réjouit plus que de décrire une effervescence sensuelle et une tension à couper au couteau! On se refait pas!
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Josh Stanford

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MessageSujet: Re: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... EmptyVen 22 Fév - 19:33

Oh c'est pas le caractère sanglant ou sexuel qui m'a gênée (étant une fan d'Hannibal Lecter, ça me fait plus marrer qu'autre chose), c'est plutôt le caractère incestueux qui dérange, je trouve ça un peu gore ^^
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Esmé Cullen

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MessageSujet: Re: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... EmptyVen 22 Fév - 21:37

Je me sens affreusement mal après avoir lu.


Ce qui veut dire en contre parti que c'est très bon.

Même si. Brrrrrrrrrrrrrrrr J'sais pas comment dire. Ca me retourne les tripes cette intensité.
Même si l'inceste ma parut évident dès le début. Ca m'a rappelé autre chose. un autre livre que j'ai lu. (Pitié me demande pas lequel!)
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MessageSujet: Re: A l'encre de ma plume...   A l'encre de ma plume... Empty

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